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 Ecrits divers par Hanae

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Hanae
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Hanae


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MessageSujet: Ecrits divers par Hanae   Ecrits divers par Hanae Icon_minitimeMer 30 Juin - 20:42

Hier pendant la partie rédaction de l'épreuve français de mon brevet, je me suis mise à m'ennuyer... Alors voilà ce que j'ai écris sur mes feuilles de brouillon...
ça n'a pas de titre parce que j'avais la flemme d'en trouver un U.U

La poursuite avait déjà repris. Comme lorsqu’Alice pour la seconde fois tomba dans le Pays des Merveilles. J’étais le lapin blanc et elle était Alice. Pas la douce Alice, non, elle était loin d’être douce, de plus elle n’avait pas la fraicheur de la blonde Alice, non. Elle était grande et forte, comme un ouvrier. Un visage gracile moucheté de tâches de vieillesse, ridée à cause de ses sourcils constamment froncés, à cause de ses lèvres pincées. Elle hurla de rage à cause de la porte qu’elle venait de se prendre, je ricanai et reprenais ma course. Elle était une sorte d’Alice aux airs de Melle Legourdin avec une poignée de Reine de Cœur. Moi j’étais le lapin blanc, parce que je courais et que j’avais les cheveux blancs. Mais le caractère de Mathilda me convenait mieux. Elle me détestait parce que j’étais un génie aux cheveux blancs. Je regrettais le départ de Kasumi Hoshisei et de Keitaro Nagahiro. Maremi Abunai n’était, par contre, pas une personne que l’on pouvait regretter. Elle vociférait sans cesse, même Kenpachi Zaraki, le mercenaire du village, n’était pas aussi brutal et dénué de sentiments.
Escaliers grimpés quatre à quatre, derrière moi la bête souffle comme un bœuf, ses pas résonnent, on a l’impression que le plancher va craquer d’un instant à l’autre. C’est amusant et en même temps assez effrayant…
La bâtisse était grande, vieille mais bien entretenue. Je la connaissais par cœur, ses cachettes surtout, ses raccourcis aussi. Oui, c’était un formidable terrain de jeux. J’accélérai et bifurquai brusquement à droite. La monstruosité réussit à me suivre, lançant un rire sardonique pour me signaler qu’elle était fière d’elle. Vivement que Kasumi revienne.
Mes yeux bleu turquoise rencontrèrent le regard aigue-marine d’une grande – par rapport à moi – blonde, elle me fit un clin d’œil.
Rangiku Matsumoto, une sorte de rebelle à la manière de Nurse Caroline, elle défendait ses idées. Après mon passage j’entendis un bruit sourd, Maremi venait d’heurter le sol à cause du pied de Rangiku.
Ma course ne s’arrêta pas pour autant. Pour Maremi, j’avais disparu au coin du couloir. Pour moi, j’étais entré dans la petite bibliothèque contigüe au bureau de Keitaro. L’endroit préféré de Kasumi, elle aimait s’assoir dans un des fauteuils molletonnés qui faisaient face à la cheminée et sortir un livre pour écouter distraitement mais amoureusement la voix de Keitaro. Kasumi était et sera toujours une sorte de Nurse Edna capable comme Mo et Meggie de faire vivre les personnages des histoires qu’elle nous lisait le soir avant que l’on sombre bercés par la mélodie de sa voix dans un sommeil où les rêves n’étaient que des pays aux merveilles.
Je me suis arrêté d’un seul coup lorsque je l’ai vu. Elle et ses beaux yeux bleus comme le saphir ou la plus étoilée des nuits. Elle m’a sourit gentiment. Ses cheveux de jais étaient noués en une tresse reposant sur son épaule. Elle portait un kimono de soie bleu comme ses yeux et moi je me présentais devant elle en guenilles.
Là, j’étais Alice et elle était la Reine de Cœur.
J’avais peur de son sourire si doux, je pensais qu’elle allait se mettre en colère et me traiter de monstre, comme plein d’autres personnes. Je n’osais pas bouger encore moins parler et étrangement je ne songeais pas à m’enfuir.

« Bonjour. »

Mon regard s’agrandit. Bonjour. Elle avait dit bonjour. A moi.

« Approchez, n’ayez pas peur. »

Mes pieds obéirent sans que je n’aie eu le temps de penser. J’étais pratiquement sous hypnose. Plus près d’elle j’avais la même impression que lorsque Mrs Hubbard redevenait Linda Arden et que la voix criarde devenait pleine de nuances subtiles.
Elle a pris mon menton entre ses doigts si délicats et chauds afin de relever mon visage vers elle.
Je n’osais pas la regarder.

« N’ayez pas peur Toshiro. »

Nos regards se sont croisés, à cause de ma surprise. Ses yeux ne contenaient que de la bienveillance.
Ma carapace qui s’était doucement fissurée depuis mon entrée dans la pièce éclata en morceau et je fondis en larmes.
Larmes retenues lorsque les enfants du village me jetaient des pierres en criant que j’étais un monstre, à chaque fois que Maremi me battait aussi, quand Kasumi me parlait et que je lui cachais la vérité. Larmes retenues lorsque Rangiku a perdu son enfant.
Toutes ces larmes-là ont dévalé les pentes légèrement rebondies de mes joues, tout ça à cause de ces yeux de saphir et de cette voix soyeuse.

« Séchez ces larmes Toshiro, tout ira bien maintenant. »

Mon petit corps abîmé par la fatigue et les coups se blottit dans les bras si accueillants de cette femme. Je sentais une de ses mains caresser ma chevelure de neige.
La porte s’ouvrit, enfin pas celle par laquelle j’étais entré : celle du bureau.
Kasumi et son drôle de chignon blond cendré tout défait entra dans la bibliothèque, elle se tourna vers Keitaro et lui sourit. Un peu à la manière dont Guillaume sourit à Ida.
Et lui il ne comprenait pas alors il lui a rendu son sourire… mais plus amicalement.
Ils pénétrèrent dans la salle si accueillante pour moi en ce moment, un autre homme les succéda.
Je ne voulais pas sortir de l’étreinte maternelle de cette dame, là où la haine et les moqueries de m’atteignaient pas.

« Nous allons y aller alors, n’est-ce pas Retsu ? »

Elle hocha la tête. Mes mains lâchèrent prise, à contrecœur.
Kasumi me semblait une terre d’accueil prête à m’accueillir justement, alors à reculons j’allai vers elle. L’homme est entré dans mon champ de vision, il avait les cheveux blancs. Blancs, comme la neige. Comme les miens.
Il tendit sa main à Retsu. La Reine de Cœur qui me rappelait le Docteur Madeleine. Elle s’est levée avec son aide, comme s’ils s’apprêtaient à danser.
A force de les regarder et de reculer, je me cognai contre Kasumi. Ce fut l’effet domino… Elle bascula en arrière, vite rattrapée par Keitaro. Moi, je n’eus pas cette chance, surpris j’en perdis l’équilibre et ma tête se dirigea dangereusement vers le cerclage de pierre de la cheminée.
Je ne sais comment, l’homme aux cheveux blancs réussit à arrêter ma chute.
Je respirais fort, en ayant conscience que mes cheveux flirtaient avec la pierre dure. Mes yeux s’ouvrirent et rencontrèrent deux olivines.

« Vous allez bien, Toshiro ? »

Mais comment ça se fait qu’ils connaissent tous mon prénom ?! Je me relevai hébété, il ébouriffa mes cheveux et me sourit. Il prit le bras de Retsu et sortit par la porte qu’une Kasumi rougissante tenait ouverte. Keitaro les a suivis, Kasumi aussi. Mais elle se retourna, combla les trois pas qui me séparait d’elle et me souleva.
Dans le hall d’entrée, Maremi nous sauta à la gorge ou plutôt surgit en hurlant comme à son habitude. Kasumi s’est détournée me pressant contre elle pour me protéger. Un bruit métallique interrompit la litanie que vomissait Abunai, puis il y a eu un bruit sourd comme quand Maremi est tombée tout à l’heure. Son corps massif coulait progressivement sur le sol nous laissant découvrir une Rangiku droite comme un i, une casserole en fonte dans sa main droite.

« Je commence en avoir assez d’elle… Pas toi Shiro-Chan ? »

J’acquiesçai. Kasumi étouffa un petit rire à la vue ridicule de cet immense tas de chaire immobile sur le tapis du hall. La porte d’entrée s’ouvrit, la silhouette haute de Keitaro se découpa dans le soleil. Kasumi courut le rejoindre, moi toujours dans ses bras.
Sur le perron, elle me posa à nouveau par terre. Un fiacre se trouvait là, Retsu et l’homme allaient probablement monter à l’intérieur et partir, loin. Cette idée provoqua une étrange sensation dans mon petit cœur abîmé. Rangiku nous rejoignit confiant une valise et une malle au cocher.
Keitaro souhaita bonne route aux deux visiteurs. Kasumi m’embrassa sur la joue, puis Rangiku fit de même, je ne compris pas pourquoi.
Ma réponse arriva bien vite, devant mes turquoises une des mains délicates de Retsu se proposa. Je clignai des yeux comme pour chasser un rêve.

« Et bien Toshiro, voulez-vous venir ? »

Son ton sucré me tira de ma chasse aux rêves. Devant moi, elle souriait attendant patiemment que ma petite main d’enfant saisisse la sienne. Doucement, tout doucement, si doucement, ma main se posa dans celle qui m’attendait, tendue.

« Très bien, allons-y alors. »

Une nouvelle fois mes pieds quittèrent le sol et ne le touchèrent à nouveau que lorsqu’elle me déposa dans le fiacre.
L’orphelinat s’éloignait peu à peu et avec lui Rangiku qui pleurait en me faisant de grands signes d’adieu, Kasumi que Keitaro tenait contre lui pour ne pas qu’elle pleure plus encore.
A genoux sur la banquette, je vis disparaître ce bâtiment qui m’avait vu naître. Des larmes coulèrent sur mes joues, Retsu les essuya avec douceur.
Même si elle et l’homme m’avait pratiquement enlevé avec mon consentement, enfin je compris le sens du mot famille.
Au dessus de ma tête ils se regardaient en souriant jusqu’à ce que je brise leur regard en posant une question bien innocente mais cruciale pour moi.

« Comment vous-vous appelez Monsieur ? »


Voilà =D
A savoir: -Alice, Le lapin blanc et la Reine de Cœur: Lewis Carroll Alice aux Pays des Merveilles
-Melle Legourdin, Mathilda : Roald Dahl Mathilda
-Nurse Caroline, Nurse Edna : John Irving L'œuvre de Dieu, la part du Diable
-Mo, Meggie : Cornelia Funke Cœur d'Encre
-Mrs Hubbard, Linda Arden : Agatha Christie Le crime de l'Orient-Express
-Guillaume, Ida : Gudule La Bibliothécaire

Maremi Abunai, Kasumi Hoshisei et Keitaro Nagahiro m'appartiennent, le reste est à Tite Kubo...


Dernière édition par Hanae le Sam 3 Juil - 0:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ecrits divers par Hanae   Ecrits divers par Hanae Icon_minitimeVen 2 Juil - 16:07

Ah!!! Mathilda!!! XD Que de souvenir!!!!
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